Département antiquités orientales
Le département des antiquités orientales abrite les débuts de l’écriture. Les premiers écrits de l’humanité y sont conservés. Le public peut donc accéder aux premiers textes de loi et aux représentations humaines datant du Néolithique, époque à laquelle les hommes ont adopté l’agriculture et l’élevage.
Trois territoires géographiques
Le département des antiquités orientales est divisé en trois collections correspondant aux zones géographiques concernées de la partie orientale de la Méditerranée jusqu’à l’Inde, en passant par la péninsule Arabique et la mer noire. On distingue la Mésopotamie, la Perse et le Levant (Lucie, Lydie, Cilicie, Phénicie, Chypre).
La collection des œuvres orientales fut enrichie au cours des fouilles archéologiques du XIXe siècle dans lesquelles la France était très active. En explorant les lieux cités dans les textes de la Bible, les chercheurs redécouvrirent des civilisations antiques légendaires. Leurs découvertes montrent la puissance, le talent et l’ingéniosité des peuples de cette époque.
Une sélection de 5 pièces venant du berceau de l’Humanité
Le Code d’Hammurabi, roi de Babylone
Cette stèle de 2,25 mètres de haut est une pièce d’art fabuleuse et un témoignage précieux de la vie mésopotamienne. Daté de 1750 avant J.-C., c’est le texte de loi babylonien le plus complet connu à ce jour.
Où le trouver : aile Richelieu, rez-de-chaussée, salle 3
Le relief du lion passant, provenant de Babylone
Symbole de Babylone dans la Bible, le lion est repris régulièrement dans les œuvres de cette époque. Le lion passant est un bas-relief qui décorait les murs du palais de Nabuchodonosor à Babylone.
Où le trouver : aile Richelieu, rez-de-chaussée, salle 3
La frise d’archers de Suse
Ces archers font partie des œuvres favorites des enfants qui visitent le Musée du Louvre. Réalisée en briques colorées, la frise montre le défilé des archers équipés de lances à la main et d’arcs sur les épaules. Plusieurs hypothèses se confrontent quant à l’identité de ces soldats perses. Certains supposent que ce sont les « immortels » de la garde de Darius Ier.
Où le trouver : aile Sully, rez-de-chaussée, salle 11
La stèle du Baal au foudre, provenant d’Ougarit
Cette stèle date de l’Âge de Bronze. Elle représente le dieu Baal qui brandit un casse-tête en plantant au sol un foudre à la forme quasiment végétale. Le petit personnage à droite du dieu serait le roi d’Ougarit, protégé par le dieu guerrier.
Où le trouver : aile Sully, rez-de-chaussée, salle B
Chapiteau du palais de Darius Ier
Il est impossible de manquer cette installation monumentale du département des antiquités orientales. Ce n’est pas une simple sculpture, c’est un des chapiteaux de colonnes de la salle d’audience (Apadana) du roi Darius Ier. C’était un des décors d’une salle carrée de 109 mètres de côté. Construite à Suse à l’occasion de l’accession au trône de Darius Ier, il y démontrait sa puissance aux visiteurs de la salle d’audience venus le consulter.
Où le trouver : aile Sully, rez-de-chaussée, salle 12a
Accès aux collections du département des antiquités orientales
Pour partir à la rencontre de ces œuvres, il vous faudra demeurer au rez-de-chaussée. Le département prend place dans l’aile Sully et l’aile Richelieu. On dénombre 27 salles classées par territoires couverts. Ne passez pas à côté de la salle 4. Vous y serez accueilli par les taureaux ailés de la cour Khorsabad.
Le visiteur du département des antiquités orientales du Musée du Louvre risque d’être surpris par les dimensions gigantesques de certaines œuvres archéologiques présentées. Mais ne délaissez pas les pièces plus confidentielles. Certaines d’entre elles sont des témoignages rares et inédits des premières traces d’écriture au monde.
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